Moto-Thérapie au Nord Vietnam : Quand la Piste Devient un Chemin de Guérison

"Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile dansante."

Friedrich Nietzsche

"À un moment, tout s’était écroulé. Plus d’envie, plus d’énergie. Chaque jour ressemblait au précédent, et l’horizon s’était réduit à une ligne grise, sans relief. Je ne voyais plus d’issue, juste un mur qui se dressait devant moi.

Puis un jour, presque par instinct, j’ai enfourché ma moto. Pas pour fuir, mais pour voir si, quelque part, il restait encore quelque chose à ressentir. J’ai pris la route du Nord Vietnam. Et c’est là, au fil des kilomètres, que j’ai recommencé à respirer."

Le Vietnam, ce n’était pas juste un voyage. C’était un appel, une tentative désespérée de retrouver une sensation de liberté que j’avais perdue. Ce n’était pas la première fois que je prenais la route, mais cette fois-ci, c’était différent.

Les premiers jours, mon corps était là, mais ma tête ailleurs. Je roulais mécaniquement, sans but précis. Mais au fil des pistes, entre les cols escarpés et les villages isolés, quelque chose s’est produit. Petit à petit, j’ai commencé à ressentir à nouveau.

Pourquoi la moto au Nord Vietnam a changé ma vie ?

🏍️ 1. La route comme une méditation en mouvement

Quand on roule des heures durant, seul face à la montagne, on n’a plus d’autre choix que d’être là, ici et maintenant.

✔ Franchir les routes vertigineuses du col de Ma Pi Leng, avec la rivière Nho Quế en contrebas
✔ Laisser le vent balayer les pensées parasites en longeant les rizières en terrasses de Hoàng Su Phì
✔ Se perdre dans les brumes du plateau de Dong Van et s’arrêter, juste pour écouter le silence

Au début, mon esprit était encore pollué par le bruit du passé. Puis, doucement, le bruit du moteur a remplacé celui des pensées inutiles.

🌬️ 2. L’air pur, la boue, la pluie : renouer avec les sensations brutes

J’avais oublié ce que c’était que sentir vraiment. Sentir le froid du matin qui pique la peau en haut d’un col. Sentir la pluie qui s’écrase sur le casque, le vent qui s’engouffre sous la veste.

🌿 L’odeur de la terre mouillée après l’orage
🏞️ La chaleur d’un bol de soupe fumant après des heures de route sous la pluie
🔥 Le frisson du feu de camp sous un ciel étoilé, loin de tout

Dans cette nature brute, tout était amplifié. Je me sentais vivant.

🏕️ 3. Voyager léger, se débarrasser du superflu

Je suis parti avec un sac de 18 kg. Le strict minimum. Et pourtant, je n’ai jamais eu l’impression de manquer de quoi que ce soit.

✔ Une moto, un casque, des gants et mon iPhone.
✔ Pas de plans figés, juste la liberté de décider au jour le jour
✔ La sensation grisante de ne dépendre de rien ni de personne

À force de se débarrasser du superflu, on réalise à quel point on s’encombre de choses inutiles dans la vie.

4. Se dépasser, retrouver confiance

Le Vietnam, ce n’est pas juste des routes bien goudronnées. C’est aussi des pistes chaotiques, des passages où la boue colle aux pneus, où chaque montée est un défi.

🔥 Un jour, après une nuit de pluie diluvienne, je me suis retrouvé face à une piste transformée en champ de gadoue. Demi-tour impossible. Il fallait passer.
J’ai calé deux fois, failli tomber. Mais à force d’y aller, j’ai fini par traverser.

Quand je suis arrivé de l’autre côté, trempé, couvert de boue, j’ai souri pour la première fois depuis des mois. Parce que je venais de prouver à moi-même que j’étais encore capable de surmonter quelque chose.

🔄 5. Lâcher prise et laisser la route décider

Au Vietnam, rien ne se passe jamais comme prévu.

❌ Un pont effondré ? Il faut trouver un détour.
❌ Une moto en panne au milieu de nulle part ? Quelqu’un finira toujours par venir aider.
❌ Une rencontre imprévue dans un village ? Elle peut changer une journée, voire une vie.

J’ai appris à ne plus m’accrocher aux plans, aux attentes, aux certitudes. J’ai appris à faire confiance au voyage.

Une thérapie qui ne dit pas son nom

Je ne suis pas allé voir un psy. Je suis juste parti.
Je n’ai pas cherché de solutions, je me suis simplement laissé porter.

Et quelque part, entre une piste défoncée et un sommet brumeux, j’ai compris que je n’étais pas perdu. J’étais juste en transition.

Aujourd’hui, quand je repense à cette route, je me dis que c’est là que j’ai recommencé à vivre.

🔥 Et si toi aussi, tu prenais la route ? 🔥

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